Oui, Seb, il m'arrive de flouter les fonds, ne serait-ce que parce que nos appareils au format APS-C ont une profondeur de champ trop grande.
Et j'utilise Lightroom pour le faire.
deux exemples ici :
Il m'arrive de "tamponner" avec PSE ou PS CSx, ce que je ne peux pas faire avec LR.
Il m'arrive d'utiliser des calques pour cet effet de brume :
Je ne suis pourtant pas pourtant pas un photographe professionnel, mais plutôt un photographe amateur qui aime la poésie et pas trop le documentaire ou l'animalier.
Jean-Louis Sieff, Doisneaux, et tous les autres utilisaient des techniques de masquage, de tampon, de grattage, de colorisation, de double expo pour l'effet Orton (= calques), de virage qui ne sont rien d'autre que les mêmes outils numériques que l'on retrouve dans les logiciels de retouche.
Souvent, je m'insurge contre ceux qui disent "je ne retouche jamais mes photos" et qui en ont fait une quasi-religion. Car, pour moi, seul le résultat compte et l'émotion qu'elle procure.
Par contre, je comprends que pour le documentaire, destiné à reproduire fidèlement la réalité (quoique... - de toute façon, cette réalité on choisi le cadre dans lequel elle rentre - infidélité...), il est important de retoucher peu. L'objectif ici n'étant pas forcément l'émotion.
Donc, cessons d'opposer systématiquement les deux écoles (je retouche - je retouche pas) car ce sont deux démarches différentes qui ne s'opposent en rien.
Acceptons-les comme valables l'une comme l'autre et donc, acceptons les requêtes qui vont avec.