Bonjour,
je précise en préambule que j'ai un attachement très fort aux images que j'ai faites, et ce depuis mes premiers clichés sur Ilford FP4. Je serai donc un très mauvais conseilleur
Le fichier original, c'est-à-dire la capture initiale est le seul objet à conserver indéfiniment, qu'il soit un format brut (RAW) ou JPEG. Les développements et traitements postérieurs sont le résultat d'un travail, contextuel à l'époque où il a été réalisé, dépendant de la maîtrise des processus et des outils du moment. Ce travail a donné lieu à la production d'un nouvel objet image, toujours numérique, éventuellement porté sur un support matériel –le papier.
Le fichier final résultant de ce travail est à conserver à la place de l'original uniquement si refaire le travail en vue d'une nouvelle sortie est définitivement exclu.
Par exemple.
J'ai fait le portrait d'une personne, j'en ai fait un développement à son intention, puis un tirage. C'est un produit fini unique, qui n'a aucune raison d'être reproduit. La conservation du fichier original ne se justifie pas, seul le fichier final ayant servi au tirage a un intérêt pour reproduction éventuelle.
L'approche est différente quand il s'agit d'images qui donnent lieu à des publications –expos, bouquins, site Internet, etc.
La conservation du fichier original est ici essentielle, afin d'être en mesure de produire de nouvelles interprétations.
Quant aux tirages…
Hélas pour nous, les supports papier sont depuis longtemps bien plus périssables que les antiques tirages papier en noir et blanc. À mes yeux, le tirage papier jet d'encre est trop fragile pour garantir sa conservation, voire sa transmission. Il est devenu un produit temporaire, à moins de savoir réaliser des tirages parfaits, de qualité muséale, ou de faire appel à un labo de ce niveau.
@Pierre
comme l'on dit très pertinemment les éminents membres de ce forum, Lightroom
doit être ton outil de gestion des images.
Son système intégré de marquage doit être exploité au maximum. Il y a tout dedans –marqueurs, mots-clés, étoiles, couleurs, collections fixes et dynamiques et tout un éventail de champs IPTC pour insérer des informations pertinentes.
Par définition, Lightroom a été conçu pour apporter ce que la gestion de fichiers d'un ordinateur ne sait pas faire. C'est ça un catalogueur d'images.
Exit l'Explorateur de fichiers, le Finder et autres gestionnaires de fichiers.
…ce sera un vrai travail de moine de les identifier dans mon disque dur externe (DDE) Dans mon DDE, j'ai 212 dossiers et pour le moment, mes petits drapeau blanc de L5 n'apparaissent pas ainsi que les notes en nombre d'étoile…
Je le dis un peu brutalement, désolé, mais LA faille est là.
Tu as donné une excellente description de la difficulté à retrouver ses petits dans une jungle de dossiers dont il est impossible d'évaluer
qualitativement le contenu avec un gestionnaire de fichiers.
Lucien