La problématique de mon codage d’image est :
Avoir un code le plus court possible, le plus « universel » possible (pour moi)
Avoir un code non explicite par quelqu’un d’autre que moi
Avoir la possibilité de faire des filiations d’image en gardant une base commune
Pouvoir relier l’image à un dossier
Renseigner la date de prise de vue, la source de l’image, à quelle étape du workflow elle se trouve
Et envisager des versions filles de l’image source
Mes réponses :
A chaque fois que c’est possible je mettrais des lettres majuscules plutôt que des chiffres (26 possibilités au lieu de 10, voire le double si on envisage les minuscules)
Je n’ai pas besoin d’une description de l’image, parce que c’est trop long et que la vignette suffit
Je conserve le N° généré par le boîtier de façon séquentielle (de 1 à 9999)
Le code s’écrit ainsi : J8GBK7777AB et se compose de
- Un « élément chronologique » (date en année+mois)>> J8G
- un élément « sujet/ événement » >> B
- un élément « source de l’image » >> K
- un élément « numéro » >> 7777
- un élément « étape » >> A
- un élément « version » >> B
Exemple :
« L’élément chronologique » (date en année+mois) est codé sur 3 digits >>>
juillet 2008 = « J8G » (J=les années 2000 ; 8= la 8ieme années, et G le mois de juillet)
K2A= janvier 2012 (K=les années 2010 ; 2= la 2ieme année et A le mois de janvier)
Je n’ai pas besoin de mettre le jour,
à la place je rajoute une lettre par événement dans le mois
Le 1er sujet/événement est A (mariage de XXX), le 2ieme est B (shooting Mylène...miam !!!) et il peuvent avoir été fait le même jour ils seront malgré tout différenciés.
Viens ensuite le N° de l’image généré par un boîtier,
et si j’en ai plusieurs ? (Compact, réflexe prêté ou de dépannage ou en test…)
et si un boîtier est relié à un PC avec acquisition directe ? (C’est possible en studio et c’est le logiciel qui génère un N°)
et si je scanne un ancien négatif ?
Bref, autant de possibilités d’avoir des numéros identiques…Avec une nouvelle lettre devant le N°, je peux ainsi avoir plusieurs sources possibles d’images
K7777 = image N°7777 issue de mon D300, L7777 une autre image issue du D300 que mon frère m’a prêté (il peuvent avoir, par hasard, le même N°, ils seront malgré tout différenciés).
Après le N°, l’élément « étape » (grâce à une seule lettre) me permet de savoir si je suis sur
- une image « source » (A), le raw J8GBK7777AA avant développement reste J8GBK7777AA après développement puisque c’est toujours le même Raw « réversible » (merci LR !!)
- ou une image à l’étape de post-prod (B) (s’il passe par photoshop en tiff ou PSD) et devient J8GBK7777BA
- ou en diffusion (C) (web, modèle, client…) et devient J8GBK7777CA s’il y a export en jpeg
la dernière lettre renseigne sur la version de l’image et évite d’avoir 2 codes identiques, J8GBK7777CA pour un export couleur et J8GBK7777CB pour un export sépia de la même image J8GBK7777AA.
Si je livre à des mariés les images couleur et sépia, je simplifie pour eux les noms, en faisant sauter la racine J8GB, qui passe en nom de dossier contenant alors les images 7777CA, 7778CA… et 7777CB, 7778CB… (plus simple pour passer commande avec juste le N°+version de l’image)
Il y a donc bien une racine commune aux images prises sur un même événement, différenciées selon la source, l’étape du workflow et la version finale. Il faut certes avoir les clés du code pour nommer les images, mais un tableau Excel (imprimé) reprenant les différentes correspondances m’y aide au départ, ensuite les variations des lettres sont assez logiques.
Et les noms de dossiers ?
En faisant sauter le N° des images et en ajoutant un nom explicite liés au code « date+événement J8GB » on obtient le dossier alpha-chronologique général « J8GB shooting Mylène »
qui contient les dossiers
« J8GBKA » (les raw de mon D300), on peut éventuellement le nommer « J8GBKA raw D300 machin »
« J8GBLA » (les raw de celui prêté par mon frère) ou « J8GBLA raw D300 truc »
« J8GBKCA » (les jpeg couleur de mon D300) contenant les images J8GBK7777CA, J8GBK7778CA, J8GBK7779CA…
« J8GBKCB » (les jpeg sépia de mon D300), on peut aussi rajouter un nom plus explicite
Etc.
Pour finir je précise qu’après chaque prise de vues je remplis un tableau Excel en ajoutant une ligne, qui reprend les éléments du nouveau shoot dans plusieurs colonnes : la date exacte (12/01/2008), le nom du sujet/événement (shooting Mylène au trocadero) avec des remarques (en string sous la pluie), éventuellement le nombre d’images prises, leur poids, si elles ont été copié sur le disque Dur, développées ou non et surtout le code « racine dossier » associé, ici « J8GB»
Cela permet de savoir quelle est la lettre à associer à l’événement suivant :
« J8GC» succédera à « J8GB» si l’on est encore en juillet 2008, ou on passera à « J8HA» (1er événement d’août 2008)
Ce « carnet de bord » est donc ma liste chronologique des événements successifs shootés (que je peux imprimer et très facilement mette à jour), on peut y synthétiser toutes sortes d’infos générales.
Grâce à la personnalisation des infos qu’il contient on peut s’en servir pour en extraire des données ou des alertes>> combien de déclenchement par événement ? Par an ? Par mois ? Que me reste-t-il à développer ou exporter ? Rupture dans les N° d’images ? Une carte a-t-elle été non copiée ? Sauvegarde effectuée ?...
Je suis preneur de tout avis et remarques…
Merci