Bonsoir Pierre,
En tous cas merci d’avoir répondu je prends note que ton LR6 le fait et mon précédent aussi.
Je vais fouiner et peut-être un jour je trouverai.
Ne prend pas mal ma réponse, j’ai l’habitude de dire ce que je pense.
Je ne la prends pas mal, d'autant plus que ta réponse est parfaitement courtoise
Dire ce que l'on pense, sans agressivité, est à mes yeux une qualité.
Je comprends ton argumentation, mais j'aimerais te faire comprendre ma réponse. D'abord je précise que je ne suis pas plus pro que toi; je n'ai pas compté ma "production" qui est en fait très variable : de plusieurs centaines par jours en voyage ou lors d'une séance de studio à 0 pendant plusieurs semaines bien souvent. Par contre j'utilise LR depuis très longtemps (depuis LR1) et j'ai donc une assez bonne pratique de ce logiciel. Surtout j'ai fait (au sein du club photo dont je suis membre) beaucoup de formation à Lightroom et je dois dire que je suis un peu épuisé de me retrouver très régulièrement devant la même situation : à savoir des photographes qui utilisent Lightroom sporadiquement, en alternance avec d'autres logiciels, qui refusent de cataloguer l'ensemble de leurs photos dans LR pour des raisons incompréhensibles, qui manipulent leurs photos ou leurs dossiers en dehors de LR et qui viennent ensuite se plaindre : 1/ que LR a perdu leurs photos, 2/ que LR fonctionne mal, etc. Je ne dis pas que c'est ton cas, mais il y a quand même un peu de ça dans ta question. Ouvrir LR par un clic droit sur une photo est une fonction qui me semble extrêmement marginale; comme je te l'ai dit, je ne l'avais personnellement jamais utilisée et je serais curieux de savoir combien de personnes dans ce forum l'ont utilisée. Voilà pourquoi ta question m'a un peu surpris, car elle me paraît se focaliser sur un très petit détail, alors que tu passes peut-être à côté de l'essentiel.
Tu écris
Moi je n’ai pas un flux de travail,
Bien sûr que si tu as un flux de travail, comme n'importe quel photographe. Je t'accorde que le terme est bien pompeux (moins que workflow cependant !), mais ce qu'il désigne est simple : récupérer les fichiers numériques dans l'appareil, les enregistrer sur disque, les sécuriser, les indexer si l'on veut pouvoir les retrouver, les développer (même s'il ne s'agit que d'un recadrage et un petit réglage de lumière), les redimensionner éventuellement (envoi par mail, etc), les imprimer. Certes je connais des photographes (enfin disons plutôt des gens qui font des photos) qui gardent leurs photos sur des cartes mémoires (qu'ils conservent dans une boîte comme les négatifs ou les diapos d'antant) et font tirer quelques photos dans un labo en ligne ou sur une borne au supermarché du coin; dans leur cas le flux de travail est évidemment réduit à peu de choses et LR n'est pas l'outil adapté; mais à l'évidence tu es loin de cette situation.
Ce que j'ai fini par comprendre au travers des formations que j'ai faites c'est que LR est moins simple que je ne le pensais; pour beaucoup d'utilisateurs le catalogue est une abstraction gênante, quelquefois insurmontable. Ensuite j'ai compris que pour tirer véritablement parti de toute la richesse de LR il faut décider un beau matin qu'à partir de cet instant toutes les photos que l'on fera ou manipulera seront systématiquement importées dans LR, même si on n'en développe aucune dans LR (cas de beaucoup de professionnels qui préfèrent Photoshop ou Capture One pour le développement). Pourquoi ? parce que in fine lorsque l'on compte bien il n'y a rien de plus rapide que LR pour manipuler une image.
Il m'arrive plusieurs fois par semaine de faire une photo ou d'en récupérer une via le mail ou Internet pour un usage pratique bien éloigné de mon hobby photographique. Il y a quelques années je n'importais jamais ce genre d'image dans LR et je les traitais avec des outils que j'estimais plus simples (ACDSee, FasStoneViewer, voire Paint), comme si je craignais d'user mon beau Lightroom en lui faisant manipuler des images indignes de lui. Depuis plusieurs année je me suis rendu compte que je perdais finalement beaucoup de temps en faisant ainsi. Aujourd'hui j'importe ces images dans LR et je dispose de toute la puissance de LR pour les traiter. Si vraiment je suis certain qu'elles ne resserviront pas je les supprime, mais le plus souvent je les laisse dans le catalogue et il arrive qu'elles resservent. Grâce à LR je les retrouve facilement, ce qui ne serait évidemment pas le cas si je les laissais dans un quelconque dossier sans aucune indexation. L’encombrement sur disque est insignifiant, l'encombrement pour LR peut être considéré comme nul, son catalogue pouvant gérer sans difficulté plusieurs centaines de milliers d'images.
Voilà, je ne t'aurai peut-être pas convaincu, mais je voulais que tu saches que si dans ce forum la plupart des utilisateurs de LR ont des façons assez proches d'utiliser LR (quoiqu'il existe pas mal de différences) ce n'est pas par dogmatisme, mais par ce que notre expérience nous a montré que c'était plus efficace.Pour terminer sur une note d'humour : on a toujours le droit d'utiliser une clé à molette pour enfoncer un clou, mais on ne peut pas reprocher au fabricant de la clé à molette qu'elle soit moins efficace qu'un marteau
PS : pour revenir à ta question (clic droit); plus j'y pense plus il me semble que la réponse est à chercher du côté de Windows (association d'applications aux types de fichiers; lancement automatique, etc.)