Il me semble qu'il s'agit de simuler en deux étapes:
1 En décochant "papier et encre" on simule le gamut selon l'une des deux options choisies (relatif ou perceptif).
Essayez avec des rouges , oranges et bleu-violets intenses (bref la photo usuelle où un moine bouddhiste accompagné de son évêque conduisent un camion de pompier
) , et vous verrez soit les couleurs intenses être toutes aplaties et le reste inchangé en option "relatif"
soit un certain relief dans les couleurs hors gamut et les couleurs de saturation moyenne être légèrement désaturées (mode perceptif)
C'est très pratique quand on hésite entre les deux modes
En décochant "papier et encre" on simule le Gamut de l'imprimante (et donc de ses encres) et le mode de compression que vous avez choisi.
2 En cochant papier et encre , ça fait exactement cela (après l'étape 1 de compression "relative" ou "perceptuelle"): en appliquant le point blanc du papier à un profil ICC qui est supposé en tenir compte ,
Donc pour un papier un peu chaud et un profil qui tente d’être "exact" , LR applique le profil (qui bleuira pour compenser le "jaune" du papier), puis le "blanc" un peu jaune du papier pour arriver à un blanc à peu près neutre.
Le tout avec le contraste normal des encres , d'où la grisaille qui soudain s'abat sur nos images.
Un papier peut traduire un max de 4 IL de contraste,
nos écrans 5 IL (d'où la recommandation d'abaisser la luminosité à 90 cd/m2 au lieu des 200 dont l'écran est capable afin d'abaisser le contraste de l'écran et se rapprocher de celui du papier) ,
nos appareils 10 IL (12 pour les pros 24x36)
et notre œil 15 IL .
Paradoxalement, à regarder certains tirages qui claquent on arrive à bien donner l'illusion du contraste initial de ce que l'on a vu.
Avec l'épreuvage d'écran j'arrive enfin à bien accorder ce qu'il y a sur mon écran et le tirage papier , à condition de calibrer l'écran (même si c'est la centième fois que c'est dit dans ce forum !) , et de ne pas dépasser 90/100 cd/m2 en luminosité de l'écran.