Vouloir à tout pris utiliser les collections plutôt que les dossiers dans le flux de travail relève plus d'un choix personnel...
Non, ce n'est pas un choix personnel. C'est la philosophie de Lightroom.
Bien sûr, rien n'empêche de nommer les dossiers. Je fais comme Zaphod, mes dossiers décrivent brièvement le contenu, après la date AAAA-MM-JJ, ce qui présente l'avantage de pouvoir ventiler plusieurs reportages faits le même jour. Et s'il faut faire appel à la mémoire, mieux vaut suivre une échelle de temps qu'une organisation par thèmes qu'on ne peut malheureusement pas imbriquer.
Tu peux continuer à créer indéfiniment des dossiers "Mamie à Paris 2011 avec les enfants", "Mamie à Paris sans les enfants 2011", "Les enfants sans Mamie à Paris 2011", puis rebelote pour 2012, 2013, etc.
Et tu verras, assez rapidement, ton système s'effondrera de lui même, au fur et à mesure du grossissement de ta bibliothèque d'images.
Il y a quelques mois, pendant une présentation de Lightroom 3 chez Eyrolles à Paris, un type m'a tenu la jambe pendant 20 mn devant 65 personnes pour tenter de démolir mon approche du catalogage. A la fin, décidant qu'il fallait quand même continuer la présentation, je lui ai demandé s'il avait un seul argument valable pour me prouver la validité de son système de classement par thèmes (un photographe animalier avec des dizaines de milliers d'images). Il m'a simplement répondu "je me rappelle de toutes mes photos et je sais où elles sont". Voilà, son seul argument : la mémoire. Jusqu'au jour où la mémoire flanche, ou jusqu'au jour il faut demander à quelqu'un autre de retrouver, pour une raison ou une autre, telle ou telle image.
Il a été démontré que la mémoire n'est pas faillible et, surtout, curieusement, AUCUN CATALOGUEUR NE SE FONDE SUR UN CLASSEMENT PAR THÈMES. Ce n'est sûrement pas pour rien. Et mon boulot ne se limite pas à expliquer aux débutants comment passer du mode Grille au mode Loupe, je suis là également pour orienter les gens sur les bonnes méthodes de travail.