Je reviens sur un sujet encore non résolu dans Lightroom : la gestion des voyelles accentuées.
Certes nous pouvons saisir en bon français les mots-clés, les noms des créateurs, les légendes, et toutes les données d’emplacement. Mais nous ne pouvons absolument pas les retrouver par la recherche à moins de saisir l’accentuation exacte qui a été utilisée lors de l’indexation.
L’utilisation des navigateurs Internet et les correcteurs orthographiques nous ont habitué à être négligents pour ce qui est de l’accentuation et qu’on le veuille ou non, force est de constater que l’orthographe n’est plus notre tasse de thé.
Créant une photothèque d’association ornithologique j’ai installé un thésaurus de plus de 3000 mots-clés dont plus de 650 possèdent une voyelle accentuée. Certes par le biais des synonymes il est possible de faire une recherche de type « parus cristatus » ou « PARCRI » pour avoir accès aux photos de « mésange huppée »; mais la quasi totalité des utilisateurs ne connaissent que les termes français.
Et je n’ai pas le courage de créer autant de synonymes « désaccentués » pour chaque mot-clé concerné ! Ce serait d’ailleurs un effort sans fin car pour la « Fête de la chevêche » je devrais saisir un synonyme « Fete de la cheveche » et pourquoi pas un « Fète de la chevêche » et «Fête de la chevèche » et…..
On peut me répondre que je n’ai qu’à former les utilisateurs à la recherche par les index déroulants, mais qu’ils soient bruts ou hiérarchiques cet accès est inutilisable pour des thésauri comprenant de nombreux mots. Seul l’accès « Texte » couplé en deuxième temps par les colonnes de mots-clés est la bonne solution.
De même seule l’indexation par la zone « Mots-clés de filtre » dans la « Liste des mots-clés » du panneau de droite est une très bonne méthode pour des listes de mots-clés copieuses même structurées. Et là aussi l’accentuation précise doit être indiquée !
Il y a près de 30 ans je me suis battu auprès de nos grands constructeurs informatiques pour faire prendre en compte les subtilités de l’accentuation. Parvenu à la retraite j’ai l’impression de rajeunir brutalement, mais je ne sais si je dois me plaindre du mépris ou de la simple ignorance des développeurs d’Adobe.
En conclusion, Gilles je me permets de vous demander d’essayer de faire comprendre cela à Adobe : qu’ils nous donnent un accès indépendant de l’accentuation tel que savent le faire tous les logiciels de recherche. Merci d’avance.
Alain