Bonjour Gilles.
Quelques remarques concernant la revue...
Poussé plus par la curiosité de découvrir un nouveau titre que par le contenu (le cloud peut faire l'objet d'un article dans Micro Hebdo), j'ai trouvé les choix graphique de mise en page assez déroutants. Je m'explique.
Si je prends en exemple Declicphoto ou Chasseur d'Images; leur choix de mise en page implique une séparation entre les colonnes de texte assez épurée: dans le premier cas il n'y a pas de "marquage" entre les colonnes de texte, dans l'autre il y a une ligne fine qui constitue la séparation.
Sur Workflow, par exemple les pages 26/27, tout est entouré: le titre, le "lexique", "le client et le web", "perdu, retrouvés !", "le cas particulier d'iCloud": cette pagination sectionne les différentes parties de la page et empêche d'avoir une vision d'ensemble, un peu comme si on ne savait pas par où commencer.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'ai trouvé cette mise en page tellement morcelée que je me suis limité à feuilleter les pages sans lire un mot, un peu comme chez le dentiste en feuilletant Galà...
Sur les mêmes pages, il y a du texte (noir) sur fond blanc, sur fond gris et sur fond noir: c'est beaucoup...
De plus, les légendes sous les photos ont une police de caractère différente et tellement fine par rapport aux textes que, là aussi, ça ne facilite pas une lecture fluide.
Globalement, il y a trop de petites photos et pas assez de texte.
Sur votre article sur les métadonnées, début à la page 54, le lexique des mots soulignés est à la page 57, ailleurs le lexique est sur la même double page et, page 71, il y a un lexique de mots qui ne se trouvent sur aucune page (en tous cas, il ne sont pas soulignés dans un corps de texte à proximité).
La rubrique "de vous à nous" a une énième mise en page, tout comme les "news", encore une autre.
L'impression est un d'un collage, comme si chacun n'avait pas travaillé au sein de la même rédaction mais en free-lance à la maison, sans un fil conducteur commun: comme si on avait pompé des infos sur Google à droite et à gauche et on avait imprimé le tout.
Voilà quelques remarques qui, en qualité de lecteur, ne me donnent pas très envie d'acheter le numéro 3 même si, en réalité, je l’achèterai quand même, pour voir si le magazine a trouvé son âme et pour suivre l'évolution du nouveau-né...
Attention: je ne remets pas en cause votre travail, votre implication ni votre sérieux, à vous comme à l'équipe de rédaction.
Je crois que dans un monde où les relations entre les gens deviennent de plus en plus virtuelles (Facebook & co), la presse écrite reste un rempart contre la dématérialisation des infos et contribue, d'une certaines manière, à nous faire garder les pieds sur terre: on feuillette, on tourne les pages, on regarde des photos, on s'approprie des infos du magazine différemment qu'en lisant un ebook sans âme, sans goût et sans couleur.
Donc, bravo et félicitations pour avoir lancé un nouveau titre.
La "chorégraphie" des articles n'a rien à voir avec le contenu; et pourtant, une jolie boite pousse à découvrir ce qu'il y a dedans...
Enfin, une question: la cible du magazine ?
Est-ce qu'un serveur Nas trouve sa place dans un flux de production ? N'est-il pas comme si l'Ordinateur Individuel faisait un article sur le pouvoir résolvant d'un objectif ?
Voilà, j'ai pris un peu de temps pour vous faire une remontée d'infos, en espérant que le débat fasse avancer le schmilblick...