faut-il travailler en tiff 16 bits

[grosloulou]

bonjour,
mes jpeg fine de d300 sont très bons (quand la photo est réussie !). ils me servent souvent sous lr comme point de comparaison avec le nef qui est un raw sans accentuation, d-lighting,...
je shoote en nef+jpeg fine.
S'il y a quelque chose à récupérer le nef sert de point de départ et va conduire à un nouveau jpeg de qualité 100 meilleur que celui d'origine.
à ce moment, j'imprime en 10x15,13x18 ou 20x30 maximum sur deskjet ou labo internet.je suis content du résultat.

Conseillez-vous de travailler en tif 16 bits (70Mo pour un jpeg fine de 3.5Mo) tout le temps entre les plugins nik, onone,...  ?
le jpeg 100 n'est-il pas suffisant ?

merci
marc

[FX Belloir]

Le problème du jpg est qu'à chaque manipulation (et enregistrement) il y a perte d'information, même à qualité = 100.
ce n'est pas le cas du tiff.
Il est donc peu recommandé d'utiliser un jpg comme vecteur de flux, mais bien comme résultat final sans intention de manipulation ultérieure quelle qu'elle soit.

[Dominique]

C'est assez paradoxal comme mode de travail. Un jpeg est par essence compressé et c'est le logiciel interne de ton boîtier qui fait une interprétation de ton image.
La force du raw c'est justement l'inverse : ne pas avoir ni compression ni interprétation pour faire un vrai travail photographique et développer soi-même son image. C'est bien plus créatif de ce point de vue que de s'imposer un jpeg comme repère...

[grosloulou]

salut,
un d300, un bon objectif et une bonne prise de vue en jpeg fine est souvent suffisant.
un nef sous nx2 démarre par défaut au jpeg avec un potentiel de raw.
un raw sous lr nécessite de repartir de 0.
on gagne un temps fou en repartant du profil camera standard, vivid, landscape par rapport à adobe standard.

travailler sous lr ou nx2 et export jpeg est parfait pour moi.

mon problème est que j'utilise les plugins onone et nik qui m'imposent une conversion tif ou jpeg.

si c'est pour une retouche viveza ou sep ou hdr, je comprends pour le tif mais pour un cadre (photoframe), un flou (bokeh2 ou focal point,...) je me posais la question.
il faut bcp de nuances pour justifier du tif, surtout du 16 bits.

un dégradé sous photoshop est horrible en jpeg, pas mal en tif 8 et super en 16 bits mais un paysage en jpeg ou tiff 16 bits faut parfois bien regarder.


merci
marc

[Zaphod]

Le JPEG, jamais en fichier intermédiaire.
Parce qu'à chaque sauvegarde on perd en qualité.
Même quand je faisais du JPEG, dès que je faisais des fichiers intermédiaires c'était du TIFF (8 ou 16 bits selon les modifs)

Perso comme je règle tout (expo, couleur etc...) dans Lightroom, en général je n'ai plus aucune grosse modif à faire en externe et je le fait en TIFF 8 bits.
C'est sans doute une erreur d'ailleurs, mais sinon ça fait des assemblages très très très lourds.
Je devrais passer au 16... et dans un espace large (pas srgb quoi)

[grosloulou]

merci zaphod,
je croyais que tu faisias prophoto partout ?

marc

[Zaphod]

Non jamais de prophoto chez moi.
J'ai déja rarement des couleurs qui sortent du srvb... et comme je n'ai aucun support final qui ait un espace plus grand que srvb... je fais souvent au plus simple.

Si un jour j'ai besoin d'un export adobe rvb... alors j'aviserai, comme j'ai encore tous mes raw...

ProPhoto comme espace de travail OK, mais comme un export en TIFF fait forcément une conversion définitive, je préfère que la conversion soit faite dans un espace pas trop large.
Surtout qu'après il faudra reconvertir en sRVB...

D'autre part, comme je fais du TIFF 8 bits (je vais peut-être changer ça), c'est forcément sRVB, car Adobe RVB ou ProPhoto sont à proscrire pour du 8 bit.

[grosloulou]

ah bon, tous les plugins pour lr (nik, onone,...) en tif 8bits sans compression srvb ?
et photoshop (enlever indésirables, cadres, plugins) en prophoto comme conseillé précédemment sur ce forum ou srvb ?

marc

[Zaphod]

Perso je n'utilise ni plugin Nik ni Photoshop.
Je ne sors que pour faire de l'assemblage pano.

Pour du Nik, je ferais du 16 bit Adobe RVB.

[Gilles]

Pour les plugins Nik, autant rester dans un espace large et, par conséquent, ProPhoto RVB.

[grosloulou]

merci gilles c'est ce que j'avais fait.
j'ai voulu essayer le non destructif nik+photoshop avec smart filter : ça n'avance pas même sur i7 !!!
le pinceau photoshop après nik n'est pas très utile vu que les upoints de nik sont plus efficaces que le pinceau.
donc finalement il faut se contenter d'un travail avec des calques standard.
c'est toujours mieux d'enlever un calque de psd que de faire deux ou trois tif à chaque plugin de nik viveza, color efexpro, sylver efex pro, sharpener pro, ça lasse et ça remplit mon disque.
j'ai bcp de discussions avec Rob Cole en ce moment et lui ai fait part de mes remarques pour 'intégration de nx2 sous lr et cela prend forme.
Il avait une soupe avec les metadat, je ne te raconte pas !

Il est génial ce type, merci pour l'info ! Et en plus il utilise ses outils et nx2 donc ce n'est pas des plugins à la légère

marc

[Cyril]

Oui espérons voir implémenter des fonctions  supplémentaires dans LR afin de se passer définitivement des plugins en tout genre et éviter de trainer un tas de gros fichiers intermédiaires mais nécessaires.

En attendant,j'ai décidé d'utiliser ces plugins pour seulement quelques rares photos qui seront traitées comme des œuvres d'art (j’exagère) et pour la plupart de mes photos (95%) je me contente de LR. Car ma philosophie est que la post-production ne doit servir qu'aux développement du rendu final et les retouches complexes, je n'en suis pas fan car je n'aime pas dénaturer une photo! Donc moins j'utilise les plugins mieux je me porte (et mon disque aussi).
Mais chacun a sa façon de voir les choses.

Je vais même plus loin. Je ne sors jamais du flux en jpeg sans besoin spécifique (impression) puisque les visionneuses sont capable de traiter le RAW + XMP.
L’intérêt est que je dispose d'image en sortie selon mes besoins. un XMP est beaucoup plus léger qu'un JPEG ou un tiff 16 bits. Bien que ce ne soit pas la même chose évidemment!

Pour moi c'est l'intérêt capital du catalogage. Disposer d'images prêtes à l'emploi.