C'est très simple : l'écran de l'iMac est bien trop brillant d'origine. Il faut calibrer l'écran à des valeurs d'environ 120 cd2 ou même moins, alors qu'il est à au moins 300 cd2 lorsqu'on le sort du carton.
Les spécialistes de l'impression descendent même leur écran à 90 cd2, avec une température de couleur de 5000 à 5500 K pour se rapprocher de la lumière du jour. Dans ce cas, il faut accepter et s'habituer à un écran sombre et d'aspect pisseux, et, au niveau du grand public, ça ne passe pas. C'est pour cela qu'on propose un consensus avec 120 cd2 et 6500 K. Mais là encore, on est trop brillant par rapport à une feuille de papier.
Personnellement, même si je possède une Epson R2880 (et un tout-en-un PX720WD), je me refuse à utiliser un écran calibré pour l'impression (5500 K et 90 cd2), car ce que je vois dans la vraie vie - scènes lumineuses, contrastées et colorées -, je le retrouve plus ou moins sur un écran à 6500 K et, pour être tout à fait honnête, sur l'écran d'un iMac avec sa luminosité d'usine. Je dois avouer également que je suis contre la dictature et la paranoïa du calibrage et de la justesse des couleurs à outrance. Je ne compare jamais mes tirages à l'écran, tout simplement parce que les caractéristiques ne peuvent pas être les mêmes. À partir du moment où mon tirage a une bonne gueule sous ma lampe de bureau de type lumière du jour ou à la fenêtre, je suis content. De toute façon, les couleurs et le rendu sur le papier restent des choses très subjectives, et je défie quiconque de venir contester la véracité du bleu du ciel que j'ai photographié à telle date et à telle heure au phare de Cordouan (par exemple).
D'autre part, calibrer un écran n'a aucune influence sur ce qui se passe au niveau de l'imprimante.