Je ne vais pas te contredire plus avant, mais seulement te suggérer d'y regarder d'un peu plus près :
Regarde ou est placé le grain en numérique (en général dans les zones sombres) et regarde où est placé le grain en argentique, et pour simplifier, sur un film argentique n&b.
Pour ma part, j'ai comparé des photos (en n&b) que j'avais réalisées en même temps et du même objet et du même éclairage, avec un appareil argentique (films HP4 et Tmax) avec un appareil numérique.
j'ai analysé le placement du grain, sa densité, sa fréquence avec un micro-densitomètre pour le film et une analyse de Fourier pour l'image numérique.
Les résultats sont très différents : l'emplacement, la densité, la fréquence spatiale d'apparition, tout est différent.
Il n'y a qu'à regarder les n&b de grands photographes pour voir qu'ils utilisent le grain pour donner de la texture...dans les hautes lumières ! Là où justement, le numérique ne produit pas de grain (bruit)...
Je te l'accorde, en utilisant les effets de bruit de luminance et de chrominance apportés par le numérique à haute sensibilité, on peut avoir l'impression de reproduire le grain de l'argentique.
Comme le Canada Dry...