Je pense qu'il est préférable de parler mesure de la température de couleur plutôt que de calcul.
Surtout dans le cas de la pipette : a une couleur est associée une température de couleur. Lorsque la pipette échantillonne une couleur, Lr lui associe une température de couleur (exprimée en Kelvin ou K et non pas en degré Kelvin, ° Kelvin ou °K - l'échelle des Kelvin est absolue et commence à 0K (= -273,15°C)).
Généralement, la température de couleur est associée à la balance des blancs.
En effet, c'est la "qualité" d'un blanc (sa "blancheur") que l'on mesure par la température de couleur. Une source lumineuse (flash, halogène, ampoule à filament de tungstène, ...) ne reproduit pas l'intégralité des couleurs présentes dans le spectre (le blanc d'une source lumineuse est la somme des couleurs produites par cette source). Certaines sources ne savent pas émettre certaines couleurs et l'absence de ces couleurs engendre un blanc dont la tendance est d'avoir une couleur "dominante" complémentaire des couleurs absentes.
A ma connaissance, Adobe n'a pas rendu public ses algorithmes de correction de balance des blancs, mais on peut imaginer que l'analyse de l'image permet de déterminer ce qui devrait être blanc (le mieux étant d'avoir une cible blanche incluse dans l'image et utiliser la pipette pour l'échantillonner) et corriger d'autant en lui additionnant les couleurs absentes.
Certains trouvent paradoxal que la température de couleur la plus basse corresponde aux rouges (considéré pourtant comme une couleur "chaude").
C'est oublier que lorsque l'on chauffe un corps, il passe d'abord au rouge (2000K - soleil rouge à l'horizon) quand on le chauffe, mais vire au blanc (proche de la lumière solaire quand le soleil est au zénith) si on continue à le chauffer (7000K) puis commence à émettre du bleu et de l'ultra-violet (> 8000K) si on continue à le chauffer.