C’est en explorant Lightroom en profondeur qu’on s’aperçoit que tout y a été conçu pour faciliter le flux de travail du photographe, avec une aisance souvent époustouflante.

Le didacticiel d’aujourd’hui aborde l’application de préréglages ( Presets ), et notamment les préglages personnalisés, à l’importation.

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Bonjour,

Une autre petite info glanée sur le site officiel US de Lightroom : si vous avez parcouru les articles de ce blog, vous savez déjà que le système de « Shoots » dans le module « Library » va être remplacé par un système de gestion de dossiers appelé « Folders ».
Cependant, il ne fonctionnera pas tout à fait comme l’arborescence du système d’exploitation puisqu’il faudra quand même importer les images dans la bibliothèque de Lightroom. Mais il sera facile de déplacer, créer, copier, supprimer, etc… les dossiers, ce qui n’était pas possible dans la B4.
Ainsi, ceux qui sont habitués à la structure de leurs dossiers / fichiers, pourront la dupliquer ou la reproduire dans LR.

Gilles.

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Bonjour,

Un petit didacticiel sur la création d’une nouvelle bibliothèque ( library ) dans Lightroom et comment choisir entre de multiples librairies au démarrage, suite à une question qui m’a été posée très récemment.

Au départ, pour créer une nouvelle bibliothèque, il faut maintenir la touche Ctrl ( Option sur Mac ) pendant le démarrage de Lightroom afin de faire apparaître le dialogue suivant ( cliquez sur les images pour agrandir ) :


Ensuite, cliquez sur le bouton « Create New Library… »( ellipse rouge ). Notez que vous ne pouvez pas créer une bibliothèque sur un volume en réseau – comme indiqué dans le rectangle vert ci-dessus – sous peine de voir apparaître l’alarme suivante ( texte dans le rectangle vert ci-dessous ) : « Lightroom ne peut pas utiliser l’emplacement de la bibliothèque que vous avez choisi car elle est placée sur un volume en réseau. Voulez-vous choisir un emplacement différent ? » :

Après avoir cliqué sur « Create New Library… », une fenêtre de dialogue du système apparaîtra dans laquelle vous pourrez créer un dossier pour y stocker la nouvelle bibliothèque ( ellipse rouge ci-dessous ) :

Ensuite, en démarrant Lightroom avec la touche Ctrl enfoncée ( vous pouvez la relacher après avoir cliqué sur votre icône / raccourci / alias de Lightroom ), la boîte de dialogue / sélection apparaîtra et vous permettra de choisir la bibliothèque avec laquelle vous souhaitez travailler ( liste dans le rectangle vert puis le bouton « Select » dans l’ellipse rouge, ci-dessous ) :

Etant donné que nous avons créé pour ce didacticiel une bibliothèque vide, une cession toute neuve et toute fraîche de Lightroom apparaîtra sur votre écran :

Bien que le système de base de données de Lightroom permet d’accélérer et de faciliter le travail, il peut arriver d’avoir besoin de savoir dans quel dossier / sous-dossier se trouve l’image ou le groupe d’images sur lesquels on travaille.

Sélectionnez une ou plusieurs images, puis affichez le menu contectuel avec le bouton droit de la souris. Puis sélectionnez « Show in Explorer » ( cliquez sur les images pour agrandir ) :

Ensuite, la fenêtre de l’explorateur système s’ouvre en vous montrant le cheminement et l’emplacement exact des images sur lesquelles vous travaillez :


Lightroom est un modèle de simplicité et d’intuitivité…

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Ce qui est formidable avec les outils dont nous disposons ou disposerons dans un proche avenir, c’est l’interopérabilité entre plusieurs logiciels de cataloguage et/ou gestion d’images, notamment grâce aux différents protocoles ou spécifications comme les données Exif ( Exchangeable Image File Format, utilisé par les appareils photo numériques pour transcrire les paramètres de prise de vues ), IPTC ( International Press Telecommunications Council, permettant d’ajouter de nombreuses informations aux images sous formes de métadonnées – auteur, copyright, légendes, commentaires, etc… ) et, enfin, XMP ( Extensible Metadata Platform, permettant également de joindre des informations à l’image, sous forme de métadonnées, dans le but de générer un flux de travail standard au travers d’applications et de plate-formes multiples ).

Tous les logiciels de gestion d’images dignes de ce nom sont capables d’exploiter et gérer Exif, IPTC et XMP. Le flux de travail des applications du futur – comme Lightroom ou Aperture – sera entièrement basé sur les métadonnées, permettant ainsi l’abandon des systèmes basés sur une architecture dossiers / fichiers, devenus totalement inadéquats quant à la quantité, la rapidité, la souplesse et la standardisation rendus nécessaires pas les nouveaux besoins de la photographie numérique.

Pour illustrer de manière évidente les avantages difficiles à appréhender, car nécessitant de profonds changements d’habitudes, je me suis amusé à tester l’interopérabilité de gestionnaires d’images numériques solides et réputés comme Lightroom, iView Media Pro, iMatch et Bridge. J’ai simplement appliqué une notation en nombre d’étoiles à une petite série d’images, avant de les ouvrir dans différents programmes.

Notez que certains logiciels affichent les fichiers raw et le jpeg intégré par défaut, et que d’autres ne le font pas, comme vous pouvez le constater ci-dessous ( cliquez sur les images pour agrandir ) :

Lightroom Beta 4.1 : étant purement un éditeur de métadonnées, Lightroom n’affiche pas les JPEG de prévisualisation. Les 5 images ont une notation dégressive de 5 à 1 étoiles uniquement pour illustrer cet article.

Bridge : le logiciel de gestion de Adobe Creative Suite affiche correctement les mêmes notations, mais en affichant les JPEG intégrés. La compatibilité est conforme à ce qu’on attend de deux logiciels Adobe utilisant le protocole XMP… créé par Adobe.

Pas de problèmes non plus pour la référence des catalogueurs, iView Media Pro.

L’autre référence du cataloguage d’images, l’excellent et puissant iMatch, malheureusement disponible que sous Windows. Pas de problèmes non plus.

Il est clair que l’interopérabilité reste encore complexe et que le test à base de notation est vraiment un exemple simpliste, mais il montre tout le travail accompli par les éditeurs de logiciels. Dans un avenir proche, plus personne n’utilisera la méthode dossiers / fichiers. Le travail basé sur les métadonnées, une fois qu’on a saisi le principe, permet vraiment plus de rapidité et d’efficacité.

Et n’hésitez pas à vous rendre sur Wikipedia pour tout savoir sur les métadonnées. De bonnes connaissances de base vous permettront d’appréhender ce que sera l’avenir proche. Et Lightroom marche à fond dans cette philosophie.