Perfect Layers 1.0 et son outil Maskingbug pour créer des calques de masquage.
Bonjour à tous,
Dans mon flux de post-traitement de photos habituel, j’exécute la majorité des tâches dans Lightroom. N’étant pas un acharné de la retouche, j’essaye de produire des images exploitables dès la prise de vues, dont je corrige ensuite la tonalité (luminosité et contraste), parfois le cadrage (horizon de travers) et, bien sûr, la balance des blancs (si nécessaire) et la netteté. Bien que possédant des licences de plusieurs outils externes, je ne me sers de rien d’autre – en tout cas pas sur une base régulière.
Je ne suis ni graphiste, ni retoucheur, je suis photographe et je tiens à mon approche minimaliste. Il est vrai qu’on voit de plus en plus d’outils merveilleux, proposant des effets très sophistiqués et très esthétiques, simplement en cliquant sur un pré-réglage dans un menu quelconque. Le danger, ici, est l’uniformisation des images d’apparence très léchée, au point de se poser des questions réelles sur l’utilité de certains logiciels.
Par contre, d’autres outils m’interpellent et là, je vais aller à contre-courant en ce qui concerne Perfect Layers 1.0, de OnOne Software, qui a défrayé la chronique il y a peu de temps. En effet, suite à une maladresse de language, certains ont crié au scandale en accusant les auteurs du logiciel d’avoir voulu faire croire que Perfect Layers permettait de disposer de calques dans Lightroom. Il n’en est rien, bien entendu, et la polémique a fait pschittt…
Perfect Layers est tout simplement un éditeur externe, compatible Lightroom (2 et 3), Aperture (2,1 et 3) et Photoshop (ou n’importe quel autre logiciel photo) spécialisé dans l’outil calque, tel qu’on le retrouve dans Photoshop, avec ses modes de fusion et autres outils du même acabit que les habitués de la retouche connaissent bien. On trouvera également des outils particuliers comme le MaskingBug, un système de contrôle à l’écran assez ingénieux mais demandant un peu de prise en main, et, bien entendu, l’indispensable pinceau. On trouvera également des options permettant la prise en charge directe du diamètre de pinceau et du contrôle de l’opacité par les tablettes Wacom. En partant de Lightroom, un fichier PSD sera créé à partir de l’image originale au format Raw ; ce fichier PSD est totalement compatible avec Photoshop ou toute application prenant en charge ce format. Perfect Layers prend en charge les fichiers PSD, TIFF, JPEG et Raw (en mode standalone, c’est à dire hors mode plug-in).
Ce logiciel assez ingénieux peut faire partie, à mon humble avis, des indispensables pour Lightroom (au même titre que Silver Efex Pro ou DxO Film Pack 3), plus particulièrement pour ceux que l’achat de Photoshop CS5 n’est pas envisageable en terme de coût et de fonctionnalités. Il est un peu plus cher que Photoshop Elements, certes, mais dans le cadre d’un flux de travail purement photographique, je ne pense pas que ce dernier soit indispensable, sachant que de nombreux outils seront inutiles ou tout simplement redondants (organiseur, Camera Raw version « light », etc.). Si Lightroom couvre tous vos besoins et que vous souhaitiez disposer, de temps à autre, de la possibilité d’utiliser des calques et masques de fusion sans devoir acheter Photoshop, Perfect Layers est fait pour vous.
Vous pouvez télécharger une version d’essai 30 jours sur le site d’OnOne Software. Perfect Layers 1.0 est compatible Mac OS X et Windows (configuration solide recommandée !), en anglais uniquement, et est en promo pour le lancement (99,95 US $ au lieu de 129,95).
J’attends avec curiosité les retours sur vos essais, notamment de la part de ceux qui maîtrisent déjà les calques dans Photoshop.
À bientôt,
Gilles.