[Mise à jour @ 15h]

ATTENTION, utilisateurs de Mac, ne mettez pas à jour vers macOS 14.2, disponible depuis quelques heures. En effet, cette mise à jour semble avoir cassé certaines fonctions de Lr Classic.

Vous risqueriez des problèmes avec l’importation depuis des cartes SD (en mode Appareil via le dossier DCIM, mais OK en mode Fichier, soit en haut du menu Importer), avec l’importation directe depuis un appareil ou un mobile (vous pouvez copier sur votre disque puis importer) et avec la capture en mode connecté (pas de solution pour l’instant).

C’est désormais officiel sur le support Adobe.

Cordialement,

Gilles.

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Mise à jour de l’article :

Quelques soucis avec cette mise à jour de maintenance, voir mon autre article du jour ici.

 

Bonjour à tous,

Vendredi 13 octobre 2023, Adobe a commencé le déploiement d’une mise à jour de maintenance qui règle quelques bugs, comme des dysfonctionnements du panneau Historique sur Mac et PC, lors de la création de masques AI sur PC, ainsi qu’un problème d’affichage de la prévisualisation SDR en mode HDR. D’autres bugs également mais qu’il est inutile d’évoquer ici car ils n’affectent pas l’utilisation et ne sont même pas perceptibles.

Faites vos mises à jour notifiées par l’app Creative Cloud Desktop, ça ne mange pas de pain !

Bon week-end Gilles.

Catégorie: Bugs, Lightroom Classic, Mise à jour de maintenance, Mises à jour // Commentaires fermés

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Lightroom Classic 13, pas de changements au niveau de l’interface. On ne change pas une référence.

Bonjour à tous, Nous voilà donc de nouveau à la conférence annuelle Adobe MAX et son cortège de nouveautés, notamment pour l’écosystème Lightroom, cette fois avec des choix et des choses, je le dis d’emblée, qui, à titre personnel, me laissent sur ma faim, voire perplexe, comme vous le verrez à la lecture de cet article. Mais je ne veux pas doucher votre enthousiasme, je m’exprimerai plus ouvertement, notamment sur le groupe Utiliser Lightroom, sur Facebook qui, d’ailleurs, vient de passer le cap des 26 000 membres, alors que ce blog même fête, ce mois-ci, son 17e anniversaire ! Mais revenons aux nouveautés, que je vous présente ici sans entrer dans les détails, au vu de la complexité de certains outils qu’il va falloir apprendre à maîtriser. Pensez également à mettre à jour Camera Raw (version 16), pour assurer la continuité et la compatibilité dans le flux Lightroom/Photoshop. Et avant de vous précipiter sur les mises à jour, vérifiez les systèmes d’exploitation requis, que vous trouverez en fin d’article, avec les nouveaux appareils pris en charge..

La HDR, c’est (déjà) parti !

Adobe a fait le choix d’être prêt à la future déferlante des modes d’affichage HDR, qui a déjà cours dans le monde du cinéma et de la télévision, et qui se déploie progressivement dans le domaine de l’informatique, des téléphones portables et, par conséquent, de la photographie, sans parler des réseaux sociaux qui devraient s’y mettre très rapidement.

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Le mode HDR permet d’étendre la plage dynamique des images et de l’afficher sur la toute nouvelle génération de moniteurs.

Le mode HDR, présent dans Lightroom cloud, Lightroom Classic et Lightroom web va vous permettre d’aller plus loin dans la correction de tonalité et dans la richesse de la restitution des tons et des niveaux de luminosité de vos images. Ici, on ne parle pas de l’atroice mode HDR du début des années 2000, mais bien de la possibilité d’exploiter et d’afficher une plage tonale étendue grâce à des écrans qui devront en être capables, et que vous trouvez déjà dans le commerce, notamment les écrans XDR des derniers MacPro ou des moniteurs de la classe HDR 1000 chez Dell et bien d’autres (sur PC, vous devrez activer les réglages HDR de Windows).

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Histogramme et panneau Tonalité en mode HDR.

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Le cadre étant posé, revenons au mode HDR intégré à Lightroom, qui s’active tout simplement en cliquant sur le bouton HDR, dans les réglages de base (Lightroom Classic) ou de lumière (Lightroom « cloud »). Cela va afficher un certain nombre d’outils spécifiques, comme l’histogramme avec une plage SDR (Standard Dynamic Range) et une plage HDR. Il y a également des curseurs spécifiques et la courbe de tonalité reflète également ces changements. Tout cela s’accompagne d’un flux de travail complet, avec la possibilité d’exporter dans des formats compatibles HDR comme le TIFF, PSD et PNG mais, surtout, JPEG XL et AVIF, spécifiquement destinés aux publications web en mode HDR. Les espaces colorimétriques HDR pris en charge pour l’import, le traitement et l’export d’images HDR sont HDR sRVB (Rec. 709), HDR P3 et HDR Rec. 2020. Dans les Préférences, vous trouverez une case à cocher qui permet de travailler en mode HDR par défaut avec les fichiers compatibles issus de la fusion HDR de Lightroom/Camera Raw, des fichiers HEIC/JPEG des iPhone (à du modèle 12) ou encore les fichiers HDR HEIF de Canon ou Sony. Enfin, vous pouvez filtrer les images traitées HDR dans le filtre de bibliothèque et les collections dynamiques. Je n’ai malheureusement pas vraiment d’exemple à vous montrer, tout simplement parce que je viens à peine d em’équiper du matériel indispensable, mais je vous propose d’aller lire l’excellent article rédigé par Eric Chan, l’un des pontes derrière le moteur de développement raw d’Adobe. Je suis dubitatif , non pas par rapport à l’avenir du HDR , mais parce que j’aurais aimé voir arriver d’autres choses plus utiles à ce stade dans Lightroom. Adobe a pleinement conscience que la mayonnaise est loin d’avoir pris, ça prendra du temps, il faudra bousculer les habitudes et, bien sûr, vous n’aurez pas de clients qui vous demanderont des photos HDR dès demain. Mais l’éditeur de logiciels, qui est le leader dans cette industrie, se devait d’être prêt et de proposer une solution fonctionnelle et complète avant tout le monde.

Couleur du point

Probablement le seul outil vraiment désiré de ce millésime, il devrait ravir ceux qui espéraient voir un jour le mode TSL dans la retouche locale (pourtant, il y est depuis un moment) et, surtout, d’avoir des outils de correction de la couleur du niveau de certains concurrents. Situé dans le panneau Mélangeur de couleurs qu’il partage désormais avec le Mélangeur (ex TSL), Couleur du point est un outil très pointu et très précis, disponible aussi bien dans les corrections globales que dans les corrections locales. Vous y trouverez tout un tas de commandes pour prélever et agir sur la teinte, la gamme de teintes, la plage de saturation et de luminance.

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Couleur du point en mode global.

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Couleur du point intégré à la retouche locale.

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Outil Couleur du point.

Je m’interroge aussi sur le niveau de sophistication et de précision de l’outil dans le cadre du développement de photos et, s’il y a peu de chances que je m’en serve (car je n’ai pas besoin d’altérer mes couleurs), il y a forcément des photographes qui y trouveront leur compte, par exemple les portraitistes qui doivent retravailler et égaliser les teintes de peau. L’absence de valeurs d’entrée/sortie RVB m’interpelle aussi, tant de précision et de sophistication pour, finalement, travailler à l’estime, voire à l’aveugle pour ceux qui ont des écrans totalement à l’Ouest du point de vue affichage. Renseignement pris, indiquer ces valeurs de façon précise et constante est un vrai challenge technique, sachant que beaucoup de choses sont susceptibles d’interagir, comme les profils d’entrée, la balance des blancs, etc. D’ailleurs, dès lors que vous intervenez sur les couleurs, n’oubliez pas de sélectionner votre profil d’entrée et de faire la balance des blancs au préalable, cela va sans dire…

Flou de l’objectif (accès anticipé)

L’idée de départ de cet outil est tout simplement de donner la possibilité à ceux qui n’utilisent que de petits capteurs (smartphones, drones, 4:3 et APS-C) de jouir du privilège que nous autres, propriétaires d’appareils « full frame », connaissons depuis toujours, à savoir le flou d’arrière-plan. L’intelligence artificielle (AI) est ici à l’œuvre, et le panneau vous offre tout un tas de réglages, à commencer par différents types de bokeh matérialisés par 5 boutons (passez la souris sur chacun d’entre eux pour afficher leurs caractéristiques). Une barre permet de matérialiser la plage  focale et vous disposez aussi de masques colorés d’affichage dans l’image. Cette plage peut être modifiée avec le réticule situé dans le panneau (la silhouette permet de revenir à la sélection AI de la plage de focale).

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Outil Flou de l’objectif (modèle : Cécile, que je remercie !).

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Visualisation des couches de profondeur.

  Vous disposez aussi d’une copieuse sous-section appelée « Améliorer », qui repose sur un pinceau de retouche locale… qui n’est pas là pour rien. En effet, et c’est pour ça que l’outil reste en mode expérimental (accès anticipé), avec la possibilité de commenter directement et de partager vos résultats, car si le flou appliqué peut s’avérer agréable, l’AI a encore beaucoup de mal avec la sélection, les contours, les petits espaces. Il y a encore du boulot pour finaliser l’outil, alors allez-y et faites remonter vos exemples chez Adobe et surtout pas chez moi, ce n’est pas moi qui bosse sur les algorithmes et, surtout, je n’utiliserai probablement pas cet outil, dont les résultats me semblent quand même très artificiels. La vérité est que lorsque je l’ai découvert il y a quelques mois, je m’attendais à quelque chose qui découpe l’image par plans pour y faire des corrections sélectives mais hélas non, c’est bien ce que je redoutais, un outil pour créer du bokeh artificiel… ouch. Bien sûr, certains en seront ravis, à vous d’essayer sur vos propres images. Notez que l’outil est capable d’identifier les cartes de profondeur des iPhone récents.

Lightroom Classic 13.0

Parmi les autres nouveautés ou améliorations de Lightroom Classic, on trouvera, en vrac :

  • Champ de recherche par nom pour les paramètres prédéfinis de développement.
  • Dans le module Développement, la prévisualisation en mode loupe en survolant les étapes de l’historique et les instantanés (jusqu’à présent, seul l’aperçu du panneau Navigation le permettait).
  • Désormais, l’utilisation des masques de sélection pour les objets et les personnes peut entraîner un téléchargement des modèles AI, au lieu du stockage local, pensez à rester connecté à Internet.
  • Amélioration des performances sur plusieurs secteurs : conversion DNG, écriture, sauvegarde et statut des métadonnées, déplacement de dossiers, chargement des images dans le module Développement. Beaucoup de choses qui sont difficilement vérifiables et qui dépendent, bien entendu, de votre ordinateur.
  • Dans le module Développement, la routine d’écriture dans les fichiers annexes XMP change également. Au lieu d’écritures intempestives et permanentes, elles se produiront désormais lors du changement d’image active, d’un changement de module, du passage de Lightroom Classic en arrière-plan et en le quittant.

Lightroom desktop 7.0

Si la version pour ordinateur de Lightroom « cloud » comporte les outils HDR, Couleur du point et Flou de l’objectif, le plus gros changement est bien la possibilité de gérer ses dossiers d’images en local, ceux que vous avez sur votre disque dur. Et ça, ça change tout, parce que vous allez pouvoir décider de ce que vous chargez dans le cloud ou pas, ce qui change la donne, notamment si votre production est importante et que votre espace de stockage est limité, par exemple 1 To pour le forfait de base.

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L’onglet Local, permettant de gérer le contenu de votre disque dur.

Vous trouverez donc, dans le volet de gauche, tout en haut, un onglet Cloud et un onglet Local, ce dernier donnant un accès direct à vos dossiers d’images, que vous pouvez bien entendu traiter, les modifications étant enregistrées dans un fichier annexe XMP (pour les raw) ou dans les entêtes des fichiers DNG, JPEG, TIFF, etc. Un clic-droit sur un dossier vous permet de le copier dans le cloud, de l’ajouter à l’onglet favoris, de renommer ou de créer des sous-dossiers, d’en afficher le contenu dans l’Explorateur Windows (PC) ou dans le Finder (Mac). Évidemment, cette nouvelle approche interroge. Outre le côté pratique, notamment pour ceux qui utilisent exclusivement la version cloud de Lightroom, c’est aussi un appel du pied aux utilisateurs de Lightroom Classic, dont la gestion des images est en local. Est-ce la fin annoncée de Lightroom Classic ? Je fais le pari que le débat va être relancé dans les forums et les réseaux sociaux. Mais je tiens quand même à vous rassurer, la disparition de Lightroom Classic ou sa fusion avec Lightroom « cloud » n’est pas du tout à l’ordre du jour ! En ce qui me concerne, je serais prêt à faire le saut, mais 3 choses me retiennent : l’absence du nom des fichiers dans les vignettes (eh oui, un truc qui me tue), l’absence de prise en charge d’éditeurs externes (que vais-je faire de mes PhotoLab, PureRAW, Nik Collection, FilmPack, Portrait Pro et AI Sharpen ?) et le fait que je n’ai pas encore la fibre. En revanche, pour les 2 premiers, mon petit doigt me dit que…

Lightroom mobile 9.0

Pour la version 9.0 de Lightroom iOS et Android, pas de grands bouleversements (notez qu’il n’y a pas les outils HDR, même si les smartphones récents ont un affichage compatible, ni Couleur du point) :

  • Flou de l’objectif (accès anticipé).
  • Implantation finale de la nouvelle interface pour les corrections de photos.

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L’interface finalisée des outils de correction de Lightroom mobile (ici, version iOS).

Lightroom web

La version pour navigateur web, que je considère comme le 8e et le plus indispensable des modules de Lightroom Classic (avec Bibliothèque et Développement), continue d’évoluer discrètement, mais Flou de l’objectif et Couleur du point n’y sont pas encore :

  • Mode HDR, souvenez-vous que vous devez avoir non seulement un écran compatible, mais également un navigateur web qui prend l’affichage HDR en charge (ce qui est le cas de Chrome).
  • Depuis début septembre 2023, l’outil Supprimer, dans l’outil Correcteur, et qui carburait déjà à l’AI, est disponible ici dans une nouvelle variante expérimentale (accès anticipé) mettant en œuvre de nouveaux algorithmes permettant de supprimer plus efficacement des éléments indésirables. Vous pouvez également soumettre vos commentaires et exemples directement dans le panneau de l’outil.

Pour rappel, et surtout parce que peu d’entre vous utilisent Lightroom web – ce qui est fort dommage car c’est l’endroit où on peut tester de futurs outils – l’outil Upright et Transformation a été déménagé il y a quelques mois dans la section Recadrer et pivoter, et que vous disposez d’une partie des outils de retouche locale : sélection AI su sujet, du ciel, de l’arrière-plan, dégradé radial et linéaire, gamme de luminance et de couleur et, bientôt, le pinceau de retouche ! Et pari les fonctions expérimentales, vous avez toujours la vérification collaborative et la fonction Nettoyer qui identifie automatiquement les images bonnes pour la corbeille (pour les activer, cliquez sur votre avatar, en haut à droite).

Communauté

Peut-être avez-vous eu la curiosité d’explorer les exemples interactifs proposés dans la section Découverte, qui s’appelle désormais Communauté. Vous y trouverez des exemples, des tutos interactifs, la possibilité de récupérer les presets des autres et même de soumettre ou de corriger les images d’autres photographes.

Systèmes pris en charge

Pour utiliser ce nouveau millésime de Lightroom, il faudra, au minimum :

  • Mac : macOS 12.0 Monterey.
  • PC : Windows 10 22H2 ou Windows 11 21H2.

Nouveaux appareils pris en charge

Du fait d’une actualité assez creuse du côté du matériel photo, les nouveaux appareils et objectifs pris en charge sont :

  • Apple iPhone 15, 15 Plus, 15 Pro et 15 Pro Max.
  • Xiaomi MIX Fold 3.
  • Hasselblad Model XCD 4/28 P (monture Hasselblad XCD).
  • Viltrox AF 75mm F1.2 E (monture Sony E).
  • Sony FE 16-35mm F2.8 GM II (monture Sony FE).

Et pour la prise de vue en mode connecté :

  • Nikon Z8.

Conclusion

Voici donc une cuvée 2023 qui me laisse sur ma faim. Bien sûr, il y a des avancées mais certains choix ne sont, à mon avis, pas ceux qu’attendent une majorité de photographes. Mode HDR alors que personne n’est équipé, bokeh artificiel qui s’adresse plutôt aux geeks (et qui ne fonctionne pas bien), retouche très (trop ?) pointue des couleurs, ce n’est pas là que j’attendais Adobe. En ce qui me concerne, j’aimerais de meilleures corrections optiques, une accentuation de netteté et la création de mots-clés nourris à l’AI, un mode Auto plus actuel, à la manière ce que On1 2024 va très bientôt proposer avec Brilliance AI et qui va faire causer dans les chaumières (à moins que, comme d’habitude chez cet éditeur, les résultats réels soient moins clinquants que dans leurs teasers). Ce que je veux, c’est gagner du temps et de la qualité : corriger mes objectifs sans avoir à faire un détour dans DxO, supprimer un élément sans avoir à passer par Photoshop, obtenir une belle netteté en me passant de AI Sharpen, etc., etc. À n’en pas douter, les équipes de Camera Raw et Lightroom ont de la resource, du talent, mais certains choix sont, à mes yeux, discutables. Il paraît que le bokeh artificiel fait partie des choses les plus demandées par les utilisateurs. Ah bon ? Vraiment ? Et qu’il faut être prêt pour le HDR… désolé, mais je ne pense pas que dès le lendemain de la sortie de cett mise à jour, les photographes crouleront sous les demandes de clients exigeant du HDR. Il n’en reste pas moins que l’écosystème Lightroom reste une solution solide, pérenne, efficace, ouverte, universelle, qui n’a aucun équivalent sur le marché. La qualité des images produites est là et bien là, n’en déplaise à certains autres blogueurs qui ont la mémoire courte, dont l’avis et même le niveau en photographie sont discutables… mais ceci est un autre débat. Je suis curieux de savoir ce que vous en pensez alors téléchargez, essayez et donnez votre avis ici ou sur le groupe Facebook Utiliser Lightroom. À bientôt, en ce qui me concerne, déjà attaqué la suite en test, et en cours de formation de télépilote de drone pro.

Gilles.

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Réduction de bruit IA, réglage par défaut (50), images comparées à 200 %, ISO 16 000.*

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La réduction de bruit IA, c’est aussi pour les basses sensibilités, comme pour cette image de drone, zoom 200 %, ISO 100.*

* Cliquez droit puis sélectionnez « Ouvrir dans un nouvel onglet » pour voir les captures en grand.

Bonjour à tous, Ayant beaucoup de travail et aussi parce que la plupart d’entre vous va se focaliser sur la nouvelle réduction de bruit IA de Lightroom, je ne m’étendrai pas sur l’ensemble des nouveautés que vous trouverez en résumé ci-après.

Ça faisait longtemps que tout le monde attendait la réponse d’Adobe aux remarquables outils de réduction de bruit basés sur l’intelligence artificielle proposés depuis un moment déjà par DxO, Topaz et même On1. Et cette réponse est à la hauteur et devrait satisfaire ceux qui ont besoin de réduire le bruit, à haute comme à basse sensibilité, tout en ouvrant de nouvelles perspectives en termes de prise de vue, sans avoir à ajouter un logiciel uniquement pour cela. Les résultats de la réduction du bruit de Lightroom sont équivalents à ceux de DxO DeepPRIME et, avec le réglage par défaut à 50, on obtient une image un peu plus granuleuse, avec autant de détails, mais plus de subtilité dans les aplats et les transitions. Le flux de travail passe par le mode Accentuer (la même fenêtre que Super Résolution) et génère un DNG, avec ajout d’un suffixe au nom et un badge particulier dans la vignette. La réduction de bruit AI ne fonctionne pour l’instant qu’avec les fichiers raw, elle n’est pas cumulable avec la Super Résolution et les réglages de réduction de bruit manuelle sont mis à 0 (et, d’ailleurs, ne présentent pas d’intérêt si vous utilisez la méthode IA). Adobe recommande fortement d’effectuer la réduction de bruit en amont du flux de travail, avant d’effectuer toute autre correction. Enfin, la réduction de bruit IA est disponible dans Camera Raw, Lightroom Classic et Lightroom desktop. Pour d’évidentes raisons de puissance de calcul, les versions mobile et web n’en sont pas pourvues, mais les images débruitées et synchronisées seront correctement affichées.

En vrac, et rapidement, les autres nouveautés incluent l’intégration de la courbe de tonalités dans la retouche locale (enfin !), l’ajout de masques de détection de barbe et de vêtements pour la sélection IA de personnes ainsi que des presets adaptatifs pour ces fonctions, la possibilité d’importer des fichiers JPEGXL, AVIF et HIF en vue de la future prise en charge native des moniteurs HDR, le remplacement des interrupteurs de panneaux par des icônes d’œil, pour désactiver/réactiver à la volée les corrections, la possibilité d’avoir plusieurs versions de Photoshop en tant qu’éditeurs externes, l’ouverture sous forme de calques d’objets dynamiques, des indicateurs d’outils actifs dans la barre sous l’histogramme et l’indication à l’aide de points rouges des masques de sélection IA exigeant une mise à jour. Il y a également une amélioration des performances d’affichage de la grille pour les Mac, l’indication des noms de masques dans l’historique et la prise en charge du GPU pour tous les modes d’affichage du module Développement.

Côté Lightroom « cloud », il y a bien entendu le débruitage IA, une belle évolution des fonctions vidéo (mode Auto, noir et blanc, extraction et exportation d’une vue, une timeline pour l’outil de coupe), une amélioration de l’ergonomie pour copier/coller les réglages, la possibilité d’ajuster la hauteur du film fixe, la possibilité (enfin !!!) de désactiver l’aide flottante qui était particulièrement intrusive et pénible, ainsi qu’une fonction expérimentale de vérification d’authenticité des contenus. Pour la version mobile, de nouveaux presets adaptatifs, et la vidéo N&B sur iOS. Belle évolution aussi pour Lightroom web, avec l’intégration de la sélection AI pour le ciel, le sujet et l’arrière-plan, et des presets associés. D’ailleurs, la sélection IA a été ajoutée à Lightroom web depuis plusieurs semaines, mais personne ne semble l’avoir remarqué ;-)

N’hésitez pas à visiter les pages officielles suivantes pour :

Je tâcherai de mettre à jour l’article dès que la liste des bugs corrigés sera disponible. Je retourne au travail (guide utilisateur de la Nik Collection, avec beaucoup d’évolutions !).

À bientôt, Gilles.

Rebonjour à tous,

Parallèlement à la sortie de DxO PureRAW 3, annoncé dans mon article précédent, PhotoLab 6.4 est également de la partie avec la compatibilité des fichiers raw Fuji X-Trans avec le moteur de débruitage DeepPRIME XD, ainsi que la prise en charge des fichiers High Efficiency, très attendue des utilisateurs de Nikon Z9, et que cette prise en charge concerne aussi PhotoLab 5.9 et… PureRAW 2.6.

Pourquoi des news DxO ici ? Tout simplement parce que beaucoup d’entre vous utilisent ces logiciels DxO à partir de Lightroom Classic !

À bientôt !

Gilles.