L’effet 300 mm f/2,8, c’est ça : le tassement des plans (regardez les pieds du mécano cachés par le tarmac, le truc étant de se mettre à plat ventre pour renforcer l’impression de masse), un micro contraste et un piqué d’enfer, tout en restant assez facile à manipuler.
Nikon D700 et 300 mm f/2,8 VRII, 1/2 500s, f/5,6 et 200 ISO.
Bonsoir à tous,
Cet article vous paraîtra incongru, limite geek, mais je dois avouer que j’ai toujours été un fan du 300 mm ouvert à f/2,8, à cause de l’impressionnante qualité d’image et la souplesse d’emploi de ce type d’objectif. En juillet 1988, j’ai été l’un des tous premiers clients français du 300 mm f/2,8 autofocus produit par Canon, un objectif révolutionnaire à l’époque. Pensez-donc, un téléobjectif dont la qualité d’image était supérieure aux 50 mm de référence de l’époque, et ce dès la pleine ouverture, plus le système autofocus à motorisation USM, innovant à l’époque, et qui allait démolir les ventes de matériel Nikon, notamment chez les pros, même si les premiers boîtiers EOS (le 620 et le 650) étaient loin d’être convaincants, avec un système d’exposition dans les choux en diapo, et une batterie 2CR5 qui coûtait pratiquement 100 Francs et qui tenait… 10 pellicules.