Bonjour à tous,

Beaucoup d’entre-vous sont probablement encore en train d’émerger, profitant de leur samedi matin, et découvrent à peine qu’Adobe a annoncé, la nuit dernière, et face au concert de protestations, la réintégration du menu Importer classique à la prochaine mise à jour de Lightroom après, très certainement, une période de tests internes dus aux changements d’architecture et de code.

Je sais que beaucoup d’utilisateurs de Lightroom ont un peu de mal avec ce menu, notamment pour déterminer la destination des fichiers. En fait, il y a juste un truc à savoir et, ci-dessous, je vais vous expliquer, par étapes illustrées, les raisons pour lesquelles j’adore ce menu.

Fig01

Fig.01 – Tout d’abord, j’apprécie son interface dans le plus pur style Lightroom, bien intégrée, et avec laquelle on travaille comme dans le reste du programme : de gauche à droite, du haut vers le bas.

Fig02

Fig.02 – Le menu Importer permet de visualiser d’un seul coup d’œil la source (1), le contenu (2), les réglages et la destination (3). Pourquoi s’embarrasser de deux pages successives et de panneaux masqués par défaut ?

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Progression import Lightroom

Bonjour à tous,

Je fais une petite entorse à ma règle qui consiste à ne jamais entrer dans les polémiques infondées et stériles, en vous proposant ce petit test d’importation pour vous démontrer que, non, Lightroom n’est pas 600 % plus lent que la concurrence. Il est temps de remettre quelques pendules à l’heure…

Voici les conditions du test :

  • iMac 2011, i7 3,4 GHz, 16 Go de RAM, SSD 256 Go (système, applications, catalogue Lightroom), serveur Thunderbolt RAID5 Promise Pegasus (stockage images).
  • Lecteur de cartes USB3 Lexar, carte SD Sandisk Extreme Pro 64 Go et 95 MB/s.
  • Mac OS X Yosemite, Lightroom 6.2.1.
  • Environnement de travail normal : antivirus Avast, firewall, connexion internet active via Ethernet et Wi-Fi, Chrome, Skype et Word ouverts.
  • Reconnaissance de visages et géolocalisation inversée activées dans Lightroom, en tâche de fond.
  • 427 fichiers Raw CR.2, issus d’un Canon 5D MkIII.
  • Note 1 : il est tout a fait possible de commencer le tri dès l’arrivée des premières vignettes dans la Grille du module Bibliothèque.
  • Note 2 : pour éviter toute polémique, j’ai créé à chaque fois un nouveau catalogue pour que Lightroom ne profite pas des aperçus déjà en cache.

1er test, copie de fichiers + création d’aperçus standard de 2560 px (mode Auto) :

  • Copie des fichiers sur le disque Pegasus : 03 min. 25 s.
  • Création des aperçus Standard : 07 min. 53s.
  • Total : 11 min. 18 s.

2e test, copie de  fichiers + création d’aperçus 1:1 :

  • Copie des fichiers sur le disque Pegasus : 03 min. 35 s.
  • Création des aperçus 1:1 : 22 min.
  • Total : 25 min. 35 s.

3e test, copie de fichiers + création d’aperçus Minimum :

  • Copie des fichiers sur le disque Pegasus + création d’aperçus : 03 min. 35 s.
  • Total : 03 min. 35 s.

4e test, représentatif de mon flux habituel : copie de fichiers + création d’aperçus 1:1 + création d’aperçus dynamiques + copyright IPTC + correction optique + copie de secours sur un autre disque dur :

  • Copie des fichiers sur le disque Pegasus + copie de sauvegarde simultanée sur un 2e disque dur  : 04 min. 50 s.
  • Création des aperçus : 26 min. 10 s.
  • Total : 31 min.

5e test avec Capture One :

  • Copie des fichiers : 04 min. 30 s.
  • Création des aperçus (en simultané avec la copie de fichiers) : 07 min. 40 s.
  • Total : 07 min 40 s.

Conclusion :

La meilleure comparaison à faire est de prendre le 1er test et le 5e test qui, respectivement dans Lightroom et Capture One, consistent à copier les fichiers d’une carte-mémoire vers un disque, et de créer des aperçus standard adaptés à la résolution native de l’écran, soit 2560 pixels dans le cas de mon 27″.

Les deux logiciels ne fonctionnent pas exactement de la même manière : Capture One procède simultanément à la copie et à la création d’aperçus, tandis que Lightroom travaille en deux étapes. Alors, oui, c’est vrai, C1 a été plus rapide (07’40″ contre 11’18″ au total), mais on est très loin de certains chiffres avancés ailleurs.

Bien entendu, 11 minutes contre 7 minutes, ça n’est pas rien, mais ça n’est pas 600 % de différence et, si vous observez attentivement les autres tests ci-dessus, vous vous apercevrez que Lightroom propose bien plus de modes d’importation que la concurrence avec, notamment, un mode rapide (aperçus Minimum ou Incorporé) et également la possibilité de greffer des opérations supplémentaires. Regardez le 4e test : en une demie-heure, j’aurai importé plus de 400 fichiers Raw, créé autant de duplicatas de sauvegarde sur un autre disque, créé autant d’aperçus de la meilleure qualité possible, créé des aperçus dynamiques pour le travail off-line, appliqué les corrections optiques ainsi que mes informations de copyright et de contact. Sans parler de la création de dossiers et, éventuellement de collections. Bref, ça sert à ça un logiciel de flux de travail…

Bref, Lightroom, c’est pas si mal que ça, non ?

À bientôt !

Gilles.

Lecteur de cartes

Bonjour,

De temps à autres, on m’interroge ou je tombe sur des discussions concernant l’importation d’images dans Lightroom et je dois dire que parfois, je manque de tomber de ma chaise quand je vois dans quel pétrin certains se mettent quand il s’agit de cette tâche pourtant simple, qui va conditionner tout le travail d’organisation et de gestion d’images en aval. Il est temps de rappeler quelques principes de base, et de bon sens, des choses à faire ou ne pas faire lors de l’importation :

  • Ne vous amusez pas à passer d’abord par un autre utilitaire ou, pire encore, par copier/coller à partir de la carte mémoire, dans l’explorateur de fichiers du système. Non seulement cela vous donne le double de travail, puisqu’il faudra, de toute façon, importer encore une fois dans Lightroom, mais ces méthodes archaïques ne vous font pas profiter des routines de vérification des données, qui détectent les fichiers à problèmes, et vous les présentent sous forme d’une liste et d’un rapport que vous pouvez conserver. Cette liste vous permet également d’accéder directement aux fichiers incriminés pour un examen plus approfondi.
  • D’autre part, l’importation directe dans Lightroom vous permet, grâce au tri initial et au choix de la destination, de mâcher une grosse partie du travail d’organisation (dossiers, sous-dossiers, mots-clés, métadonnées, paramètres de développement, etc.). Bien entendu, vous pouvez aussi le faire avec des images déjà importées mais ces dernières l’ayant été dans une hiérarchie de dossiers que vous n’allez peut-être pas conserver, pourquoi faire le travail deux fois ?

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Fig.01 : En cas de détection de fichiers corrompus ou endommagés lors de la phase d’importation, Lightroom affichera cette boîte de dialogue qui va vous permettre de procéder à certaines vérifications et à garder une trace écrite.

Bonjour à tous,

On pourrait passer des heures à discuter des innombrables fonctions de Lightroom qui nous facilitent la vie, sans parler de certains outils spectaculaires que que nous avons tous tendance à mettre systématiquement en avant.

Pourtant, c’est aussi aux petits détails et à certains comportement plus discrets qu’on peut juger du sérieux de la conception d’un logiciel, et Lightroom n’est pas en reste. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un de ces comportements : la gestion des fichiers corrompus après l’importation.

En effet, il vous est sûrement arrivé de voir la fenêtre de dialogue ci-dessus (Fig.01), parce que Lightroom n’a pu importer des fichiers endommagés, pour une raison ou pour une autre. Les trois fichiers indiqués ici faisaient partie d’un lot de 1300 anciennes photos de mariage que j’avais gravées en 2005  sur un DVD, et sur lequel je suis tombé récemment par hasard (il va sans dire qu’en 2012, avec l’expérience accumulée depuis, je ne peux plus vous conseiller l’usage de DVD ou de CD pour l’archivage à long terme).

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