Bonjour à tous,
Petit rappel pour vous dire que mon nouveau bouquin DxO OpticsPro par la pratique, chez Eyrolles, est disponible à partir d’aujourd’hui chez vos libraires, FNAC, Amazon, etc.
La version électronique devrait suivre d’ici quelques semaines.
À bientôt !
Gilles.
Bonjour à tous,
Mon nouveau livre, DxO OpticsPro par la pratique, édité par Eyrolles, sera disponible dès le 27 octobre ! Très demandé par mes propres lecteurs, depuis un certain nombre d’années, et dans le même esprit que mon livre sur Lightroom, vous trouverez 34 exercices répartis dans 6 sections, qui couvrent la préparation de l’environnement de travail, l’organisation des images, le traitement et les corrections automatiques et manuelles, la diffusion des images et l’élargissement du flux de travail avec l’intégration de DxO ViewPoint, DxO FilmPack, de Lightroom et de la caméra DxO ONE.
Ce livre est aussi le fruit de la collaboration de trois amis photographes, Delphine Trentacosta, Nika Simonova (qui avait déjà participé à Lightroom 3 par la pratique) et Daniel Carlet, qui ont accepté de me fournir de quoi illustrer les captures d’écran.
Cette année, au Salon de la Photo (10 – 14 novembre 2016), je ne serai pas présent sur le stand DxO mais vous pourrez me retrouver chez Eyrolles et d’autres. Je publierai le programme exact dès que tous les détails auront été réglés avec mes différents partenaires.
À bientôt !
Gilles.
Bonjour à tous !
Je sais bien que ce blog est sensé parler de Lightroom (rassurez-vous… très bientôt), mais DxO OpticsPro fait également partie de ma boîte à outils, d’autant que le programme fonctionne et communique très bien avec Lightroom. OpticsPro 11 est donc disponible, juste avant l’été, comme cela avait été évoqué depuis le dernier Salon de la Photo.
Les nouveautés principales sont :
- La Mesure Spot, qui optimise l’exposition de Smart Lighting lorsque des visages sont détectés.
- La correction des yeux rouges, automatique et manuelle.
- DxO PRIME millésime 2016, jusqu’à 4x plus rapide, laissant envisager une utilisation plus régulière.
- Le microcontraste automatique, qui tient également compte de la présence de visages et de bruit pour limiter le réglage.
- Tonalité sélective améliorée.
- Un mode plein écran avec des outils de tri et de notation (raccourcis communs à Lightroom).
- Performances améliorées.
- Application DxO ONE (iOS) mise à jour, avec prise en compte des nouveautés d’OpticsPro 11 et interface optimisée.
- Mise à jour de DxO Connect.
Et je ne suis pas peu fier de dire que j’ai été chargé, une nouvelle fois, de la mise à jour du guide utilisateur et des tutoriels associés. Vous trouverez toutes les infos sur le site de DxO, ainsi que les versions d’essai.
À très bientôt !
Gilles.
L’image étalon de ce billet, prise avec un Canon 5D MkIII à 25 800 ISO.
Bonjour à tous,
Ce petit billet n’est pas vraiment un coup de gueule, ni un test exhaustif, mais je tenais à donner mon avis à propos des nombreux plug-ins ou éditeurs externes de traitement de bruit qu’on voit fleurir comme Topaz DeNoise 6, Macphun Noiseless et bien d’autres. Alors que faut-il en penser ? Que valent-ils et qu’apportent-ils de plus à Lightroom ?
Eh bien, très franchement, circulez, il n’y a rien à voir… enfin, si, vous pouvez observer les extraits commentés ci-dessous. Ces utilitaires présentent un certain nombre d’inconvénients. D’abord, ils vous font sortir du flux raw, et, du, coup, leurs algorithmes ne travaillent pas sur l’image telle qu’elle a été capturée. Je crois très franchement que le débruitage doit se faire sur le fichier brut et que l’utilisation d’éditeurs externes doit se cantonner à l’aspect créatif du flux de travail. Autre problème, et vous le verrez ci-après, les résultats ne sont vraiment pas bons, que l’on choisisse des modes automatiques ou des presets.
Certes, on arrivera à affiner le traitement du bruit, mais au bout de manipulations parfois longues et complexes, et ce pour un résultat souvent très discutable par rapport à ce que des dématriceurs comme Lightroom, OpticsPro ou Capture One sont capables de sortir, ne fut-ce qu’avec les réglages par défaut. D’autre part, le traitement du bruit au sein du dématriceur permet également de gérer plus efficacement toutes les corrections qui suivent, comme l’accentuation, qui a forcément un impact sur le bruit. Et ça, ce sera toujours plus difficile à réaliser en sortant du flux raw.
Et il y a aussi le coût. Ces éditeurs externes ne sont pas donnés. Croyez-moi, dans la plupart des cas, la correction du bruit de Lightroom, qui repose sur le modèle d’appareil photo et la sensibilité ISO, dès le dématriçage, vous donnera de bons résultats et si, vraiment, vous avez besoin d’un traitement de bruit hors pair, parce que vous prenez des photos dans des conditions difficiles, et quitte à dépenser un peu d’argent, je ne peux que vous recommander d’ajouter DxO OpticsPro édition Elite à votre labo numérique. Le logiciel communique très bien avec Lightroom, et il est le champion incontesté du débruitage, aussi bien en mode HQ qu’avec sa technologie exclusive PRIME. À titre personnel, j’utilise essentiellement Lightroom, et je fais appel à DxO pour les images difficiles ou prises au-delà de 3200 à 6400 ISO, selon le boîtier. Je trouve le traitement DxO un peu trop lisse par défaut, mais ça reste très facilement paramétrable.
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR AGRANDIR
Voici un extrait à 100% de l’image, dans Lightroom, avec les curseurs de correction de bruit de luminance et de couleur à 0. On voit aisément le bruit de couleur dans les tons sombres (cliquez pour agrandir).
Lightroom : la correction par défaut traite uniquement le bruit de couleur et laisse à l’utilisateur le soin de lisser le bruit de luminance qui, lui, finira par attaquer les détails si on pousse trop les réglages. Même si l’image est granuleuse, l’approche conservatrice de Lightroom permet de conserver un niveau de détail élevé. D’ailleurs, le grain sera partiellement lissé en sortie, aussi bien à l’impression qu’au redimensionnement pour sortie électronique. Lightroom permet également la correction locale du bruit de luminance et, lorsque le curseur est réglé à -100, on peut protéger au pinceau des portions d’images de la réduction de bruit globale.
Topaz DeNoise 6, sorti récemment, ne donne pas dans la dentelle : par défaut, tout est lissé à l’extrême et on note une dérive importante des couleurs. Arriver à un résultat acceptable demande beaucoup plus temps, sans vraiment faire mieux que l’application hôte, et en étant obligé de sortir du flux raw. Bref, au prix du programme qui, d’ailleurs, n’est pas disponible en français, vous pouvez effectivement passer votre chemin.
Voici le tour de Noiseless, qui fait partie du CreativeKit de l’éditeur Macphun. Là encore, de nombreux presets vous sont proposés, et là, observez les artefacts épouvantables, et la dérive des couleurs. Impressionnant, non ? D’autant qu’il ne s’agit que d’une correction modérée. Au vu des résultats, du prix, pas de version française… sans parler de la politique maison qui consiste à snober le monde Windows (alors que Lightroom est cross-platform), direction la corbeille, vous ne loupez de toute façon pas grand chose.
Au tour de DxO OpticsPro, ici en mode HQ (le mode standard), qui fait déjà un travail remarquable même si, personnellement, je trouve que c’est un peu trop lissé par défaut. Toutefois, il est très facile d’ajuster le traitement à sa guise.
Enfin, le traitement PRIME de DxO OpticsPro (édition Elite), qui ouvre de nombreuses perspectives : on va pouvoir utiliser les hautes sensibilités sans arrière-pensée, ou traiter les images faites avec d’anciens appareils pas très performants en terme de maîtrise de bruit, avec la perspective de sortir des images propres, dont les détails et les couleurs sont intégralement préservés.
Bref, en résumé, voici ce qu’on peut reprocher aux solutions des éditeurs tiers :
- Pas d’intégration au flux raw.
- Intégration imparfaite au flux de travail global.
- Automatismes entraînant systématiquement des sur-corrections.
- Pas de respect du rendu et de la chromie de l’application hôte.
- Résultats difficilement prévisibles.
- La reprise des corrections à la main ajoute au temps passé et rend le flux de travail plus complexe.
- Coût.
- Absence de versions localisées, voire pas de prise en charge Windows pour certains.
Bien entendu, libre à vous de télécharger les versions de démonstration et de décider si, malgré mes critiques, les solutions évoquées ici vous conviennent ou pas. En ce qui me concerne, mon choix est fait depuis longtemps (Lightroom et Opticspro) et, surtout, faites des essais avant de sortir un peu trop facilement la CB !
N’hésitez pas à laisser des commentaires et à faire part de votre propre expérience. À bientôt !
Gilles.