Bonjour à tous,
Suite à mon billet d’humeur sur les prétendues astuces qu’on trouve ici et là pour placer un catalogue Lightroom en réseau ou dans le nuage, je me suis souvenu d’un excellent tutoriel écrit par Sébastien Abric sur son site Fotopassion. La différence entre ce qu’il a écrit et ce qu’on peut lire ailleurs est assez flagrante : non seulement il ne s’est pas contenté de recopier les idées que d’autres ont publié depuis bien longtemps, mais il a aussi mis les mains dans le cambouis et, surtout, ses conclusions sur le sujet sont plus prudentes et font preuve de bien plus de bon sens.
Lightroom, le guide du nomadisme : une lecture fort instructive que je recommande !
Ce que j’en pense également, et je rejoins totalement le point de vue de Seb, c’est que dans tous les cas de figure, il s’agit de solutions « half-backed » (à moitié cuites) confrontées à un certain nombre de compromis inévitables, sans parler de la relative complexité pour des utilisateurs fréquemment mal à l’aise avec l’informatique en général. D’autre part, la solution Dropbox exige une connexion rapide et stable, ce qui est loin d’être la réalité dans toutes les chaumières, malheureusement.
Lightroom a été conçu pour un seul utilisateur, sur un seul poste, ce choix a dicté le type de base de données (SQLite) et, j’insiste encore, tenter de contourner son fonctionnement n’est pas sans risques : il est extrêmement aisé de planter un catalogue en réseau, et ça, visiblement, d’autres ne l’ont pas compris ou préfèrent s’en cacher pour vendre leur soupe, au mépris de simples notions de base de sécurité et de protection des données.
Pour que Lightroom devienne multi-utilisateur, il faudrait qu’Adobe change la base de données, et il faut également tenir compte du partage des aperçus, ce qui complique pas mal les choses. Au final, une version serveur de Lightroom serait probablement bien plus complexe et bien plus coûteuse. Je prendrais en exemple feu AtomicView, un excellent catalogueur multimédia qui existait en version simple utilisateur, et en version serveur : le prix de la licence de cette dernière était dix fois plus élevé. Êtes-vous prêt à mettre la main à la poche ?
Cordialement,
Gilles.