Bonjour à tous,
Adobe a profité de la sortie de Lightroom 2.4 et ACR 5.4 pour mettre à jour les spécifications DNG qui passent ainsi à la version 1.3. François-Xavier Belloir – FXBelloir pour ceux qui fréquentent le forum (il fait partie des modérateurs) – s’est fendu d’un excellent article sur certains aspects très importants de DNG 1.3 qui dévoilent, sans le moindre doute, ce qui nous attend dans les futures versions De Lightroom.
MàJ : Si vous maîtrisez l’anglais, vous pouvez également lire l’article de DP Review qui explique en détail quels types de corrections seront possibles.
Certains traitements seront appliqués de manière optimale avant le dématriçage et d’autres après. Le document officiel d’Adobe sur les spécifications DNG 1.3 est disponible ici.
L’utilisation du DNG est un sujet qui me taraude depuis pas mal de temps. Travaillant en RAW CR2, je n’ai jamais osé franchir le pas, n’étant pas certain des avantages/inconvénients.
Cela vaut-il le coup désormais de convertir ses RAW propriétaires en DNG?
Tant que les logiciels supportent les fichiers RAW propriétaires il n’y a pas d’intérêt à passer en DNG à mon humble avis.
Il sera toujours tant de les convertir lorsque le format ne sera plus supporté.
D’autre part, arrêtez moi si je dis une bêtise, mais Lightroom stocke les données de développement et les métadonnées (IPTC et consort) dans le corps du fichier. Cela peut paraître une bonne idée mais je préfère le système du fichier XMP car dans ce cas le fichier RAW n’est jamais ouvert en écriture ce qui est plus sécurisant (pas de risque de corruption lors d’un crash) et c’est beaucoup plus rapide pour les sauvegardes.
Enfin, Adobe ferait bien de sortir un plug-in pour Windows fiable pour pouvoir afficher les fichiers DNG dans l’explorateur, ceux de Canon et Nikon fonctionnent très bien eux.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas encore convaincu.
Personne n’a affirmé qu’il faudra obligatoirement passer par une conversion DNG pour bénéficier de ces futurs outils.
Les profils de simulation colorimétrique en sont un bon exemple : même s’il faut utiliser un fichier DNG pour créer un profil dans DNG Profile Editor, celui-ci reste applicable à un Raw propriétaire pris en charge par Lightroom.
Adobe n’a pas la volonté d’obliger un photographe à employer le DNG pour accéder à ses logiciels. Malgré tout, le but de l’éditeur californien est d’obtenir une certification ISO pour son format, qui risque, de cette manière, d’être beaucoup plus rassurant que rester à la merci des fabricants d’appareils (souvenez vous de Canon qui avait exclu certains boîtiers de son logiciel DPP et qui a fini par les réintégrer devant la levée de boucliers).
Quant aux métadonnées XMP, inutile de coller un fichier annexe à un fichier non Raw, puisqu’il y a un espace disponible dans les entêtes de ces fichiers.
Le principe du sidecar a été créé pour être conforme à la phiolosophie d’Adobe qui consiste à ne jamais modifier l’original, c’est à dire le négatif/fichier raw.
J’ai rajouté une petite pelletée sur les nouveaux tags de la version 1.3.
Je n’ai pas sous-entendu cela Gilles. Je donne mon avis à Fabien qui se pose la question de convertir ses RAW en DNG.
Quand le DNG sera devenu un standard au point de remplacer les fichiers propriétaires on pourra convertir en masse, mais d’ici là il est urgent d’attendre. La balle est dans le camp des constructeurs…
Didier, c’est un faux problème parce que le DNG est capable d’encapsuler le Raw original, et parce que le DNG n’empêche personne de stocker et sauvegarder séparément les fichiers Raw originaux.
Maintenant, le passage au DNG chez les fabricants, c’est une autre paire de manches…